Ankannin’ny Fitiavana
En 2002, Madame Honorine pris sous son aile, dans sa propre maison, 6 enfants. Il y avait à ce moment-là également des enfants logés chez d’autres femmes. L’appartement dans lesquel vivait Honorine devenait trop petit. Grâce au soutien financier des Pays-Bas, une vraie maison a pu être bâtie pour ces enfants. En juin 2003 la construction fut terminée et Honorine s’y installa pour y vivre avec 8 enfants. Au fil des années, le nombre d’enfants a augmenté ; en 2010 on s’occupe de 20 enfants. La fondation Madalief (à l’époque encore Fazazoma Nederland) lui vint en aide via la contruction et mise en place de la structure de la maison. La collaboration se déroula principalement via Honorine et ce fut un vif succès. Surtout parce qu’elle noua beaucoup de contact dans le quartier où se situe la maison, et alla enseigner à l’école primaire locale. De ses contacts naquirent la collaboration avec le quartier et les projets existant.
Un changement de direction de la fondation locale en juillet 2007 fit qu’elle fut temporairement responsable de la direction journalière de la maison. Cela ne sembla pas fonctionner et depuis novembre 2007, la maison et les enfants sont sous notre responsabilité. Suite à cela, Madame Honorine décida d’aller habiter une des nouvelles maisons (voir ci-dessous), et celle-ci – nommée « La maison » – est maintenant utilisée par le comité du quartier pour les activités sociales (e.a. loaux de cours, lieux de réunion etc)
Les autres maisons
En 2004, Madalief pu acheter un terrain avec une maison, juste en face de la première maison. Deuis lors, celle-ci a été rénovée et deux nouveaux bâtiments ont été érigés sur le terrain. Y habitent quelques mères célibataires, avec leurs enfants, qui pour une raison ou pour une autre se sont retrouvés à la rue.
Il y a également de l’espace pour une crèche et un atelier de couture. Notre fondation les aides en contribuant financièrement aux besoins quotidiens, au pécule scolaire, aux frais médicaux et autres dépenses nécessaires pour les enfants, et les aide à se reconstruire une vie digne. Depuis 2007 Madame Honorine occupe le plus grand bâtiment, avec les 20 enfants.
Au total, ces maisons offrent aujourd’hui un toit à sept femmes et leurs 39 enfants. En ce qui concerne la gestion des affaires courantes, le suivi et la sélection de ces femmes, nous travaillons main dans la main avec le comité social (que nous avons choisi) du quartier.
Derrière les maisons se trouvent des champs faisant partie du même. De l’un d’eux, nous sommes en train de faire un terrain de jeux, avec e.a. un terrrain de basket. Sur les autres champs, les femmes cultivent leurs légumes.
Collaboration avec l’école primaire dans le quarter Apihamdiamby
Depuis 2003 s’est développée une collaboration avec l’école primaire publique dans le quartier où sont situées les maisons de la fondation. Au début de l’année 2004, les gens de ce quartier remirent l’école à neuf (sous la diretion du président de quartier), avec le soutien financier de la fondation et y organisèrent en juin 2004 une fête d’ouverture. En avril 2005 débuta la construction d’un second bâtiment composé de deux locaux de classe.
Pour ce bâtiment également, le quartier participa pour une partie des coûts, et le reste fut financé par la fondation. La collaboration fonctionnait si bien que nous décidâmes d’investir des fonds pour la construction d’un troisième bâtiment. Ce dernier sert en semaine d’école maternelle et en week-end de maison de quartier. Les deux bâtiments furent érigés par cinq ouvriers qualifiés et par des volontaires du quartier.
En juillet 2006, toute l’école (et les maisons de la fondation, voir « autre maisons ») ouvrit officiellement ses portes. Cette fois ce fut la fête durant trois jours, et le ministre et la délégation d’Antananarive nous honorèrent de leur présence.
En fait, c’est l’Etat qui devrait normalement s’occuper de mettre à disposition de bons bâtiments scolaires, maisle développement de Madagascar est tellement lent depuis ces dernières années, que le quartier devrait sans doute encore attendre dix ans avant que l’état ne rénove les bâtiments scolaires.
Outre le fait que les enfants de nos maisons reçoivent à présent un meilleur enseignement, tout le quartier en profite. C’était une de nos principales motivations.